Le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Moussa, lors d’une communication faite aux membres du bureau politique, le 8 juin à Brazzaville, a évoqué un possible report de la tenue du 6e congrès ordinaire du parti, prévu en décembre prochain.
Les participants à la 11e réunion ordinaire du bureau politique du Comité central du PCT ont, entre autres, suivi les communications du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, et du secrétaire général, Pierre Moussa, qui n’a pas écarté l’hypothèse de reporter le prochain congrès en fin 2025. « Ce congrès devra être un moment d’approfondissement de l’ancrage de notre parti dans le peuple, en épousant de façon forte sa cause, ses besoins, son combat pour la justice et le bien-être. De même, il sera un moment important de mobilisation de nos forces pour une éclatante victoire à l’élection présidentielle 2026 », a-t-il déclaré à l’ouverture des travaux.
S’agissant de la réunion du bureau politique, Pierre Moussa a rappelé qu’elle se tenait dans un contexte national particulier. « Notre pays traverse une conjoncture socioéconomique difficile, marquée par des contraintes budgétaires, une demande sociale croissante et un challenge spécifique à la jeunesse, à qui l’année 2024 a été dédiée », a-t-il rappelé.
Selon lui, le chef de l’Etat et le gouvernement travaillent ardemment pour répondre à la conjoncture actuelle d’autant plus qu’une activité importante est menée pour le redressement du pays et l’amélioration des comptes publics. Pierre Moussa a également salué l’opération de lutte contre l’insécurité accrue menée actuellement par les forces de police et de la gendarmerie pour mettre fin au grand banditisme. Il espère que cette action aboutira à des résultats significatifs.
Condamnant la campagne de désinformation menée autour des autorisations d’exploitation des terres dans les départements du Pool, de la Bouenza et du Niari, le secrétaire général du PCT a martelé que « Les terres congolaises n’ont été ni vendues ni cédées à aucun autre pays ». Il a déploré le fait que cette mauvaise campagne paralyse « la noble ambition du gouvernement de promouvoir les investissements directs étrangers pour le développement de l’agriculture dans notre pays ».
L’instant présent requiert, d’après lui, de l’ensemble des cadres, membres et sympathisants du parti ainsi que de ses unions catégorielles, une détermination forte, un engagement solide et une confiance sans faille dans les idéaux du PCT. « C’est ainsi que le parti réaffirme sa place centrale dans la mobilisation des énergies, afin d’accompagner efficacement le président de la République et le gouvernement dans leur action, au bénéfice du peuple », a-t-il assuré.
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